
Le 21 février 2020, le jour qui a drastiquement tout bouleversé, un jour qui a marqué le début de nos nouvelles vies. On n’avait aucune idée de ce qui allait nous attendre, on était si insouciant, on ne savait pas encore qu’un simple virus allait tout chambouler. Un virus… Et tout a changé, un virus… Et le monde s’arrête.
Le monde entier est sous l’emprise d’un monstre invisible, le monde est entre les mains d’un virus plus puissant que la Science. La Covid-19 détient désormais le pouvoir. Vous allez me dire « n’en fait pas trop », mais faites face à la réalité, c’est lui qui contrôle tout. Oui, c’est ce monstre minuscule qui ravage le monde entier, qui décide de tout depuis une année complète, il arrive même à jouer avec nos pensées, nos sentiments comme si nous étions de misérables marionnettes.
Nous sommes tous profondément touchés, à un point où on est devenu hypocondriaque, on se croit porteur de ce micro-organisme et on panique constamment ; la peur rôde dans nos esprits, l’inquiétude et l’anxiété imprègnent chaque parcelle de notre corps. On a peur d’autrui, l’Homme a peur de son frère. Pour la première fois de l’Histoire, l’union ne fait plus la force.
Nos vies ne sont plus les mêmes, on a du mal à s’habituer, tout à sévèrement changer du jour au lendemain, on a du mal à se mettre en tête que même si par miracle, on en finit avec ce virus, nos vies ne seront plus les mêmes. Nos vies avant le 21 février font dorénavant partie de l’histoire ancienne… Des vies dont on ne connaissait pas la vraie valeur. Avouez-le, c’est un virus qu’on a beaucoup pris au léger, un virus qu’on a sous-estimé.
Maintenant que j’y pense, le Coronavirus nous a imposé une pause essentielle, nous a montré à quel point nous étions ingrats. On avait régulièrement la chance de voir les personnes qu’on chérissait le plus, on avait la chance de pouvoir profiter d’un contact humain ; c’était si banal – une tape sur l’épaule, un câlin, un sourire ou un bisou, c’était notre quotidien… Plus maintenant, ces gestes si simples sont désormais nos pires ennemies, on les évite, on les craint, ils sont interdits, mais aujourd’hui on en ressent le manque, le besoin.
Finalement, une question se pose : est-ce qu’on est prêt à définitivement réaliser que plus rien ne reviendra à la normale ?